Foireaux questions; Contact; Cherchez . Menu Sluit. Le plus beau parc printanier du monde! Keukenhof est fermĂ© Nous espĂ©rons vous voir en 2023 ! Keukenhof 2023 Ouvert tous les jours du 23 mars au 14 mai. Scroll. Informations pratiques. Download le plan. Quand le Keukenhof est-il ouvert en 2023? Keukenhof est ouvert tous les jours du 23 mars jusquâau 14 mai. Ă partir
Deux histoires diffĂ©rentes Comment les Pays-Bas ont dĂ©veloppĂ© le vĂ©lo Je souhaiterais vous faire partager un Ă©vĂšnement auquel je me suis intĂ©ressĂ© rĂ©cemment et qui raconte comment les Pays-Bas ont commencĂ© progressivement Ă rĂ©aliser des amĂ©nagements cyclables. Cette histoire, je lâai lue dans le livre de Peter Walker intitulĂ© Bike Nation » sous-titrĂ© how cycling can save the world ». Le 14 octobre 1971, le journaliste Vic Langenhoff perd Simone, sa fille de 6 ans et demi, percutĂ©e par une automobiliste alors quâelle se rendait Ă vĂ©lo Ă son Ă©cole du village de Helvoirt. DĂ©vastĂ© par ce dĂ©cĂšs et enragĂ© de voir la personne responsable sanctionnĂ©e uniquement dâune amende de 150 guilders qui correspondraient Ă 25⏠aujourdâhui, il dĂ©cide de mettre en avant les consĂ©quences de la culture dâaprĂšs-guerre par le biais de son journal local De Tijd. Les 20 annĂ©es prĂ©cĂ©dentes 1950-1970 ont vu quintuplĂ©e la part de lâautomobile et explosĂ© le nombre de tuĂ©s sur les routes, notamment pour ceux qui se dĂ©placent Ă vĂ©lo. On en comptait 1 000 en 1950 contre 3 300 en 1971 dont 450 enfants, et parmi lesquels, Simone. Le 20 sept. 1972 Vic annonce dans De Tijd la crĂ©ation dâun groupe de pression citoyenne nommĂ© Stop de Kindermoord» traduit par Stop au massacre dâenfants» . Son but casser lâindiffĂ©rence avec laquelle la sociĂ©tĂ© accepte la mort de 450 enfants tous les ans sur la route. Vic sâadresse directement aux gouvernements rĂ©gionaux qui choisissent de faire 1km dâautoroute plutĂŽt que 100km de pistes cyclables sĂ©curisĂ©es » Ă destination de ceux qui, comme Simone, nâont pas dâautre choix que de pĂ©daler ou de marcher. Stop de Kindermoord est rapidement devenu un mouvement de protestation massif dans tout le pays. Des actions-choc ont Ă©tĂ© organisĂ©es. âĂ©coute progressive des autoritĂ©s a Ă©tĂ© accĂ©lĂ©rĂ©e subitement au moment du choc pĂ©trolier de 1973 qui a remis en cause le modĂšle de dĂ©veloppement centrĂ© autour de la voiture jusquâici. Câest ainsi que des pistes cyclables ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es petit Ă petit Ă partir du milieu des annĂ©es 1970 et que, graduellement, les habitants ont rĂ©-enfourchĂ© leur vĂ©lo pour les utiliser. Cette crise pĂ©troliĂšre mondiale a eu un Ă©cho retentissant aux Pays-Bas puisque les dĂ©cideurs ne se sont pas contentĂ©s dâamĂ©nager des infrastructures cyclable. DĂšs 1973, le gouvernement dĂ©clare le dimanche journĂ©e sans voiture afin de prĂ©server les rĂ©serves de pĂ©trole. Les 3 millions de voitures individuelles du pays nâavaient tout simplement pas le droit de circuler sous peine dâamende. La mesure a Ă©tĂ© mise en place pendant un an et a participĂ© Ă changer les mentalitĂ©s alors trĂšs autocentrĂ©es. CâĂ©tait lâoccasion de dĂ©montrer par les actes la viabilitĂ© dâune sociĂ©tĂ© moins dĂ©pendante du pĂ©trole, de faire appel Ă la crĂ©ativitĂ© pour rĂ©inventer les pratiques de lâespace public. Ăa a donnĂ© des choses assez extraordinaires. 40 ans plus tard, ce sont 30% de tous les trajets qui sont fait Ă vĂ©lo aux Pays-Bas 2% en France. La voiture nâa pas Ă©tĂ© bannie pour autant et le taux de motorisation aux Pays-Bas est Ă©quivalent Ă celui du Royaume-Uni par exemple. Les gens ne la prennent que pour les usages qui sont les plus pertinents. Les voitures sont systĂ©matiquement sĂ©parĂ©es des vĂ©los grĂące Ă un rĂ©seau de plus de 30 000 km de pistes cyclables afin de permettre Ă tout le monde de les utiliser en toute sĂ©curitĂ©. DĂ©sormais la mortalitĂ© sur les routes hollandaise est de moins de 600 chaque annĂ©e dont moins dâun tiers concerne des cyclistes et on ne dĂ©plore plus quâune dizaine dâenfants tuĂ©s sur les routes. Quant Ă la petite route de campagne qui a vu la mort de Simone Langenhoff, elle ressemble toujours Ă la description quâen avait fait son pĂšre dans De Tijd Ă©troite, pavĂ©e et bordĂ©e de chĂȘnes. Mais il y a aussi une piste cyclable derriĂšre les arbres et de chaque cĂŽtĂ© de la route. *********** ********** 200 ans de vĂ©lo, de la naissance Ă la renaissance Paris, jardin du Luxembourg, 7 avril 1818 devant une foule de plusieurs milliers de personnes, le baron allemand Karl Drais prĂ©sente le vĂ©hicule quâil a inventĂ© lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente un siĂšge fixĂ© entre deux roues de bois cerclĂ©es de fer, un timon comme guidon et la poussĂ©e alternative des pieds sur le sol comme propulseur. VoilĂ qui permet, si lâon est entraĂźnĂ©, de parcourir jusquâĂ 15 km en une heure. Son engin, la draisienne », que les Anglais appellent hobby horse, se veut un substitut au cheval, trop onĂ©reux comme Ă cheval, on sây assoit sur une selle. Le succĂšs nâest que de courte durĂ©e, le temps que les dandys de lâĂ©poque sâen amusent puis sâen lassent ; seuls les gamins dâaujourdâhui sây exercent encore avant de passer au vĂ©lo. Pour autant, la draisienne ne tombe pas totalement dans lâoubli. En 1861, un artisan parisien en rĂ©cupĂšre une et y ajoute des pĂ©dales sur lâaxe de la roue avant. Ce vĂ©locipĂšde », appelĂ© aussi vĂ©loce, puis vĂ©lo, rencontre un vif succĂšs auprĂšs de la haute sociĂ©tĂ© du second Empire lors de lâExposition universelle de Paris de 1867. Il connaĂźtra de nombreuses versions et amĂ©liorations sur deux ou trois roues, la plus spectaculaire Ă©tant le grand by » 1871 Ă la roue avant dĂ©mesurĂ©e. LĂ encore, seuls les enfants continuent aujourdâhui Ă pĂ©daler sur la roue avant de leurs petits tricycles. Les innovations dĂ©cisives viendront des Ăźles britanniques, dans les annĂ©es 1880, avec lâinvention dâun pĂ©dalier central et de la transmission du mouvement par chaĂźne Ă la roue arriĂšre et celle du pneumatique Ă chambre Ă air par Dunlop 1888. Un loisir aristocratique Les Français prennent le relais avec le pneu dĂ©montable de Michelin 1891 et le dĂ©railleur 1895. GrĂące Ă des aciers de bonne qualitĂ©, un cadre Ă structure triangulaire, des roues Ă rayons et des freins relativement efficaces Ă sec, le vĂ©lo moderne est nĂ©. Le marchĂ© quâil va rapidement reprĂ©senter stimule Ă son tour des innovations dans les roulements Ă billes, les pneumatiques, les matĂ©riaux utilisĂ©s, la prĂ©cision de lâusinage et de lâajustage. Comme dĂ©jĂ avec la machine Ă coudre â autre bien durable de lâĂ©poque â et bientĂŽt lâautomobile, on voit se dĂ©velopper avec le vĂ©lo une industrie, une multitude dâentreprises comme, en France, Alcyon Ă Dijon, Peugeot Ă Sochaux, Mercier et la Manufacture Ă Saint-Etienne, des rĂ©seaux de distribution et de nombreux petits ateliers de rĂ©paration. Sans oublier les grands sous-traitants comme Michelin, qui fournit les pneus et pratique une publicitĂ© moderne avec la crĂ©ation par le dessinateur OâGalop du personnage de Bibendum qui, Ă sa naissance, est cerclĂ© dâune multitude de pneus de vĂ©los. Autour de 1890, la bicyclette est encore un produit cher, valant plusieurs mois de salaire ouvrier, achetĂ©e par les classes aisĂ©es pratiquant le cyclotourisme ou plus modestement des loisirs de plein air dans les stations balnĂ©aires, au bois de Boulogne, autour des rĂ©sidences de campagne. Mais son prix va progressivement baisser, la rendant accessible aux classes moyennes et mĂȘme populaires en 1914, on comptait en France 3,5 millions de bicyclettes ayant payĂ© la taxe. Car lâEtat, lui aussi, sâintĂ©resse Ă ce nouveau moyen de dĂ©placement dĂšs 1893 et jusquâen 1958 est instituĂ© un impĂŽt, dont le paiement est attestĂ© par une plaque mĂ©tallique fixĂ©e sur le vĂ©lo une taxe existe aussi vers 1900 en Belgique, en Italie et aux Pays-Bas. LâĂąge du succĂšs populaire LâEtat français dote Ă©galement certains de ses agents, tels les postiers. Les premiers policiers Ă vĂ©lo circulent dans Paris en 1900, bientĂŽt baptisĂ©s hirondelles », en raison de leur cape flottant au vent qui Ă©voque lâaile de cet oiseau, mais aussi et avant tout du nom de leur vĂ©lo Hirondelle » de la Manufacture de Saint-Etienne. Une dizaine de groupes cyclistes sont aussi formĂ©s dans lâarmĂ©e avant 1914. Le succĂšs naissant du vĂ©lo dans les milieux populaires doit dâabord Ă sa dimension sportive. Sur route, avec diverses courses en ligne ou Ă Ă©tapes, dont la plus cĂ©lĂšbre est le Tour de France. Mais aussi sur piste, avec la construction de vĂ©lodromes ouverts ou fermĂ©s, comme le vĂ©lodrome dâhiver Ă Paris, qui accueille ses premiers sportifs en 1910. Les Six jours de Paris restent un moment trĂšs attendu deux coureurs par Ă©quipe se relaient sans interruption. Venu des Etats-Unis en passant par le Royaume-Uni, ce type de course est un grand succĂšs populaire, qui va croissant dans lâentre-deux-guerres. Sur route comme sur piste, les coureurs sont le plus souvent issus de milieux populaires, paysans ou ouvriers. On leur prĂȘte les qualitĂ©s dâendurance, de discipline, de dĂ©brouillardise quâon attend dâun bon travailleur. La publicitĂ©, les journaux, la radio des annĂ©es 1930 les cĂ©lĂšbrent. Le quotidien omnisports Le VĂ©lo est dreyfusard, et en particulier Pierre Giffard, son dirigeant le plus connu, initiateur de plusieurs courses cyclistes comme Paris-Brest-Paris. Le comte de Dion, homme politique dâextrĂȘme droite antidreyfusard, qui sâintĂ©resse au vĂ©lo comme Ă lâautomobile, crĂ©e en 1900 un journal omnisports concurrent, LâAuto-VĂ©lo. Mais condamnĂ© par la justice Ă enlever de son titre le mot VĂ©lo », dĂ©jĂ pris par son concurrent, le journal devient LâAuto en janvier 1903. Pour garder le lectorat passionnĂ© de cyclisme â le sport alors le plus populaire en France -, il crĂ©e la mĂȘme annĂ©e le Tour de France, ce qui lui permet de gagner la bataille du lectorat. Le VĂ©lo succombera lâannĂ©e suivante. LâAuto restera le principal quotidien sportif jusquâen aoĂ»t 1944. Il ne survit pas Ă la LibĂ©ration collaborationniste, il avait retrouvĂ© pendant la guerre les penchants qui ont prĂ©sidĂ© Ă sa naissance. Le vĂ©lo sportif montĂ© par des gens du peuple banalise son usage, dâautant que les prix baissent encore mesurĂ© en heures de travail ouvrier, il est divisĂ© par 10 entre les annĂ©es 1890 et les annĂ©es 1930. Au moment oĂč les classes bourgeoises et aristocratiques abandonnent le vĂ©lo pour lâautomobile, alors produit de luxe, comme nouvel instrument de distinction, les classes moyennes modestes et populaires sâadonnent au cyclisme, non seulement sportif pour les plus jeunes, mais aussi utilitaire, pour tous les Ăąges et de nombreux mĂ©tiers. VĂ©lo, boulot, dodo Au dĂ©but du XXe siĂšcle, les mĂ©tiers Ă vĂ©lo se multiplient porteurs de journaux, de tĂ©lĂ©grammes, livreurs de magasins et artisans sillonnent les rues des grandes villes Ă bicyclette ou en triporteur. Le vĂ©lo gagne aussi les campagnes pour de petits trajets â des hameaux au centre-bourg ou, plus loin, au chef-lieu de canton. Des paysannes lâutilisent pour se rendre au marchĂ© proche, portant devant et derriĂšre des paniers emplis de marchandises Ă vendre. Le garde champĂȘtre parcourt les rues et petites routes du village. Le curĂ©, montĂ© sur un vĂ©lo Ă haut guidon lui permettant de garder un port digne, sây met lui aussi. Beaucoup dâouvriers, dans un rayon dâune vingtaine de kilomĂštres de leur lieu de travail, sây rendent Ă bicyclette jusque dans les annĂ©es 1950. Lâusine Schneider de Champagne-sur-Seine, dans le sud de la Seine-et-Marne, nâaccordait alors de logement dans ses HLM Ă ses ouvriers que sâils venaient de plus de 20 km et ne disposaient pas de moyens de transport en commun. Dans les annĂ©es 1920, les embouteillages aux heures dâembauche en banlieue parisienne sont le fait des vĂ©los. Le docteur Ruffier, fervent cycliste, observe sur le pont de Bezons, Ă 7 heures du matin, un jour de semaine, un flot de cyclistes se dirigeant vers la capitale ou sa proche banlieue. Tous ces gens se rendaient Ă leur travail. ⊠Billancourt, Boulogne, Puteaux, Saint-Denis, Pantin, Vincennes et Malakoff sont traversĂ©es, matin et soir, par quatre ou cinq cent mille bicyclettes. MĂȘme chose dans les grandes villes de province »1. Une impression de libertĂ© Le vĂ©lo nâest pas seulement un sport ou un moyen de transport utilitaire. Il donne aussi une formidable impression de libertĂ© aux adeptes du cyclotourisme qui parcourent les routes avec le guide du Touring Club de France dĂšs la fin du XIXe siĂšcle. Le vĂ©lo libĂšre aussi la femme, qui, Ă la fin du XIXe, est parfois regardĂ©e de travers quand elle y monte avec ses jupes-culottes. Et la bien-pensante Sarah Bernhardt de souligner que cette vie au-dehors dont la bicyclette multiplie les occasions peut avoir des consĂ©quences dangereuses et trĂšs graves » ! Les enfants aussi se saisissent de lâengin pour jouer et sâĂ©vader, dâabord avec le vieux vĂ©lo de leur mĂšre sur lequel ils pĂ©dalent sans sâasseoir sur la selle trop haute, puis sur des vĂ©los adaptĂ©s Ă leur taille, rapidement mis sur le marchĂ© par les fabricants. Câest encore vrai pour les adolescents, en particulier Ă la campagne, comme le souligne la chanson dâYves Montand A bicyclette. Et câest le tandem, montĂ© par un jeune couple ouvrier partant en vacances, qui symbolise lâimmense sentiment de libertĂ© nouvelle quâapportent les premiers congĂ©s payĂ©s en 1936. Aux Pays-Bas, pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, profitant de lâarrĂȘt des importations de bicyclettes, la marque Batavus produit un modĂšle-type utilitaire, noir et robuste, le fameux vĂ©lo hollandais ». SimultanĂ©ment, la pĂ©nurie dâessence, qui immobilise les automobiles, promeut lâusage de la bicyclette dans les classes supĂ©rieures. LâAssociation des cyclistes nĂ©erlandais obtient alors la multiplication des pistes cyclables, pendant et aprĂšs la guerre le pays en recense 2 700 km en 1938 alors que le rĂ©seau routier en compte 6 100. De plus, la superficie et la topographie de ce plat pays ainsi que la densitĂ© urbaine se prĂȘtent bien Ă son usage. Les classes supĂ©rieures font du vĂ©lo le symbole dâune nation pacifique et dâune sociĂ©tĂ© pacifiĂ©e. DĂšs 1898, Wilhelmine, la reine des Pays-Bas qui rĂ©gna jusquâen 1948, est bien la petite reine » du vĂ©lo. Les Pays-Bas sont, jusquâĂ aujourdâhui, pionniers dans lâamĂ©nagement de voies cyclables et dans la modĂ©ration de la circulation automobile et de sa vitesse en particulier les 30 km/h en ville. En 1939, la France compte 9 millions de vĂ©los, contre 2,4 millions de voitures et camions. Mais il y a alors dans le pays bien peu de pistes cyclables peut-ĂȘtre un millier de kilomĂštres sur tout le territoire. Et encore sont-elles dues, comme en Allemagne Ă la mĂȘme Ă©poque, au souci des autoritĂ©s de dĂ©barrasser les voies des cyclistes pour faciliter la circulation automobile. Câest aussi pour faciliter cette circulation que les rĂ©seaux de tramways sont dĂ©mantelĂ©s dans lâavant-guerre et lâimmĂ©diat aprĂšs-guerre. Entre-temps, pendant la pĂ©riode de la guerre et de lâOccupation, le carburant Ă©tant rationnĂ©, les vĂ©hicules souvent rĂ©quisitionnĂ©s, les dĂ©placements surveillĂ©s, lâusage de la bicyclette connaĂźt un regain nombre dâhabitants des villes lâenfourchent pour aller Ă la campagne proche, bravant interdictions et couvre-feux pour chercher la nourriture que ne procurent pas les tickets de rationnement. La mob remplace le vĂ©lo Les Trente Glorieuses » ne sont pas celles du vĂ©lo. Dans les annĂ©es 1950, ouvriers et employĂ©s vont encore massivement au travail Ă bicyclette. Un comptage rĂ©alisĂ© en 1951 aux sorties de Lille montre que sur 31 000 vĂ©hicules recensĂ©s, 52 % sont des bicyclettes, 44 % des voitures, 4 % des deux-roues motorisĂ©s. Mais ça ne va pas durer. Il y a certes 10 millions de vĂ©los, mais on sâen sert de moins en moins. Dans les milieux populaires et chez les jeunes, les deux-roues motorisĂ©s â le rudimentaire Solex produit de 1946 Ă 1984, les mobylettes MotobĂ©cane produites de 1956 Ă 2002 ou Peugeot, puis les cyclomoteurs, les scooters venus dâItalie et les motocyclettes â remplacent de plus en plus le vĂ©lo pour les dĂ©placements quotidiens et mĂȘme les loisirs. Lâattraction de la modernitĂ© du monde motorisĂ©, la hausse du niveau de vie moyen, lâĂ©talement urbain accroissant les distances y contribuent. Les ouvriĂšres du textile Ă Troyes dans les annĂ©es 1970 se rendent massivement au travail en mobylette et beaucoup dâhommes et de femmes sillonnent les campagnes pour aller travailler ou se rendre au marchĂ©, avant de pouvoir acheter les petites voitures que sont la 4CV Renault, la 2CV CitroĂ«n puis la 4L Renault. Mais dĂšs les annĂ©es 1960, des responsables sâinquiĂštent. En 1963, en Angleterre, une commission chargĂ©e de rendre un rapport sur lâavenir de lâautomobile Ă©crit quâelle menace lâenvironnement de plusieurs façons Danger, peur, bruit, fumĂ©e, vibrations, dĂ©membrement, prĂ©judice esthĂ©tique. » Cette commission sâinquiĂšte aussi de lâĂ©norme consommation dâespaces par les routes, voies rapides et parkings. Dans les annĂ©es 1970, avec les premiĂšres alertes lancĂ©es par le Club de Rome, par des intellectuels comme Ivan Illich et des Ă©cologistes comme RenĂ© Dumont dĂ©nonçant la sociĂ©tĂ© de consommation, le tout-automobile est remis en question. On assiste Ă un renouveau des transports en commun et mĂȘme Ă un retour des tramways dans les villes, dĂ©cidĂ© dĂšs 1977 Ă Nantes. Une reconquĂȘte encore timide Le vĂ©lo va recommencer, timidement, Ă se faire une place en ville. La Rochelle est pionniĂšre en proposant en 1976 des vĂ©los en libre-service. Des annĂ©es 1980 Ă aujourdâhui, lâusage de la bicyclette change profondĂ©ment. Une enquĂȘte constatait quâen 1982, le cycliste urbain type Ă©tait un homme plutĂŽt jeune, sans permis de conduire, issu de milieux populaires Ă revenus modestes, circulant en banlieue ou dans une ville de province. En 2008, câest majoritairement un homme Ă 63 %, surtout cadre de la fonction publique ou de profession libĂ©rale, rarement ouvrier ou employĂ©. La progression de lâusage du vĂ©lo est trĂšs marquĂ©e dans les grandes villes. ParallĂšlement, le vĂ©lo sportif a su se rĂ©inventer avec la pratique du VTT et du vĂ©lo acrobatique au pied des barres dâimmeubles. Mais la reconquĂȘte est fragile et concerne aujourdâhui surtout les classes urbaines moyennes supĂ©rieures. Un Ă©vĂ©nement comme lâeffondrement actuel du systĂšme Velibâ Ă Paris peut lui faire du tort. La pratique du vĂ©lo assistĂ© Ă©lectriquement respecte les impĂ©ratifs de protection de lâair que lâon respire en ville, mais seul le vĂ©lo, comme la marche, rĂ©pond au souci dâavoir une activitĂ© physique quotidienne. Il est, Ă tous points de vue, bon pour la santĂ©, comme pouvaient dĂ©jĂ le penser les pratiquants de la Belle Epoque qui associaient la bicyclette au goĂ»t du plein air et au rapprochement avec la nature. Alternatives Ă©conomiques TĂ©lĂ©chargercette image : EINDHOVEN, PAYS-BAS - AOĂT 15: Ki-jana Hoever de PSV U23 batailles pour le bal avec Malhory NOC du FC Dordrecht pendant le match hollandais Keukenkampioendivisiie entre Jong PSV et FC Dordrecht au campus de VSP de Herdgang sur 15 aoĂ»t 2022 Ă Eindhoven, pays-Bas (photo de Joris Verwijst/Orange Pictures) - 2JP8P9N depuis Error 403 Guru Meditation XID 861528327 Varnish cache server Maispour vraiment apprĂ©cier les tulipes en Hollande, vous devrez forcĂ©ment vous Ă©loigner du centre dâAmsterdam, sauf pendant le Tulip Festival. Vous aurez principalement le choix entre 2 possibilitĂ©s : visiter le trĂšs renommĂ© parc Keukenhof ou aller dans lâun des plus beaux champs de tulipes des Pays-Bas.Lille-Breda en voiture, c'est seulement 2h et vous entamerez votre pĂ©riple dans les Pays-Bas, un pays particuliĂšrement accueillant pour les vans amĂ©nagĂ©s. Vous ferez une halte Ă Breda, avec ses nombreux monuments, dont la Grote Kerk, qui ne signifie pas Ăglise de la Grotte, mais Grande Ăglise...Vous boirez un pot dans les des nombreux cafĂ©s de la ville et vous immergerez de suite dans cette chaleureuse ambiance, si distinctive des pays du nord. Vous poursuivrez votre voyage en van amĂ©nagĂ© 5 places vers Utrecht, ville universitaire, surnommĂ©e malle au trĂ©sor culturelle » des Pays-Bas. Moins d'une heure plus tard, vous arriverez Ă Amsterdam avec ses canaux, ses maisons si typiques, l'incontournable MusĂ©e Van-Gogh et l'Ă©mouvante Maison d'Anne Frank. Vous flĂąnerez au grĂ© des petites rues, des petits ponts, des bars, en faisant attention Ă ne pas vous faire renverser par les innombrables bicyclettes... En sortant d'Amsterdam par le nord, votre van amĂ©nagĂ© Volkswagen California vous conduira Ă la dĂ©couverte de la Route du Zuiderzee, un incontournable circuit que vous parcourrez Ă bord de votre petit fourgon amĂ©nagĂ© ou en vĂ©lo, le moyen de transport national! Lors de la location de votre fourgon amĂ©nagĂ©, vous pourrez louer aussi un porte-vĂ©los, afin d'emporter vos propres vĂ©los. Vous commencerez par la Presqu'Ăźle de Marken, avec ses ravissantes maisons en bois. Dans le port, vous y verrez des Lemsteraak, les voiliers traditionnels Ă fond plat. Vous reprendrez la route Ă bord de votre van amĂ©nagĂ© vers Monnickendam, une petite ville historique, avec ses maisons traditionnelles en briques, puis Edam-Volendam. Vous mangerez le Hollandse Nieuwe, une spĂ©cialitĂ© de hareng trĂšs apprĂ©ciĂ©e des hollandais, dans un des restaurants de la Dijk ou digue. Edam, c'est aussi le nom d'un grand fromage que vous goĂ»terez en visitant les anciens entrepĂŽts de fromage. L'autre grand fromage hollandais, c'est le Gouda, mais il en existe bien d'autres, la Mimolette, le Maasdam... Depuis Amsterdam, vous rejoindrez Ă bord de votre campervan automatique le Noordoostpolder ou Polder du Nord-Est oĂč vous traverserez d'immenses champs de tulipe, jusqu'au village de Schockland, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. La tulipe, c'est l'un des symboles des Pays-Bas et si vous effectuez votre road trip en van amĂ©nagĂ© au printemps, vous ne manquerez pas de visiter l'incontournable Parc de Keukenhof, au sud-ouest d'Amsterdam, C'est le plus grand parc floral du monde, avec ses sept millions de plantes Ă bulbes !Un autre symbole bien connu, c'est le moulin Ă vent. Aux environs d'Amsterdam, le village de Zaanse Schans, vous proposera, en plus de ses maisons en bois peintes en vert et ses petits ponts, les fameux Moulins de Zaandam, encore Kinderjik, Ă proximitĂ© de Rotterdam, vous verrez 19 moulins, construits au 18Ăšme siĂšcle, pour gĂ©rer les eaux environnantes et Ă©viter les Ă©prouverez peut-ĂȘtre l'envie de passer un moment dans l'une des stations balnĂ©aires de la Mer du Nord, afin de pratiquer l'un de vos sports nautiques prĂ©fĂ©rĂ©s, kite-surf, char Ă voile ou, plus simplement, vous baigner dans une eau vivifiante... Ă Zandvoort, Bloemendaal, Bergen aan Zee, vous trouverez l'ambiance si typique des plages du nord, dunes comprises, et vous serez ravis d'y passer une bonne soirĂ©e et une bonne nuit dans les couchettes de votre campervan, face Ă la mer. Pour votre road trip hollandais en van amĂ©nagĂ©, nous vous suggĂ©rons de partir depuis votre agence de location de van amĂ©nagĂ© WeVan Lille. 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AuxPays-Bas, faire du vĂ©lo et se dĂ©placer en ville rime rarement avec bricolage. Vous pouvez velo complĂštement les occasions dans votre navigateur. Dans ce cas notre site ne fonctionnera plus hollandais mais vous pourrez quand mĂȘme effectuer des actions basiques. Prenez votre envol avec un vĂ©lo hollandais! Venez les dĂ©couvrir en femme